Le marocain Attijariwafa Bank rachète Barclays Bank Egypt

Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, vient finalement de racheter la branche égyptienne de Barclays, après plusieurs mois de négociations.

Attijariwafa Bank et la banque britannique Barclays ont conjointement annoncé, ce mardi 4 octobre, l’acquisition de 100% de Barclays Bank Egypt, suite à un accord signé avec Barclays Bank PLC au Caire.

Cette acquisition permettra au premier groupe marocain d’accéder ainsi au marché égyptien qu’il a toujours lorgné depuis quelques années. «Barclays Bank Egypt, grâce à son positionnement, à la qualité de ses actifs et de son capital humain, à la gestion prudente et rigoureuse de son actionnaire actuel et à son niveau de capitalisation élevé, est la plate-forme idéale pour déployer le modèle de banque universelle d’Attijariwafa Bank en Egypte», a déclaré le PDG du groupe marocain, Mohamed El Kettani, dans un communiqué de la banque.

Il a aussi indiqué que «cette opération permettra à Attijariwafa Bank d’étendre son réseau international et de s’implanter dans un marché bancaire avec des perspectives de croissance significatives». De même qu’elle «ouvre la voie au développement d’Attijariwafa Bank au Moyen-Orient et en Afrique de l’Est.»

Le montant de l’opération n’a pas encore été divulgué. Barclays Bank Egypt dispose d’un effectif de 1.500 employés et d’un réseau de 56 agences disséminées à travers 18 villes du pays. En 2015, la banque a enregistré un produit net bancaire de 1,517 milliard EGP (1,66 milliard de dirhams) et un bénéfice net de 606 millions EGP (665 millions de dirhams). La même année, Attijariwafa Bank a réalisé un produit net bancaire de 19 milliards de dirhams.

Le 1er groupe marocain consolide davantage sa position en Afrique. Il est déjà président dans une dizaine de pays du continent, notamment en Tunisie, au Sénégal, au Burkina-Faso, en Guinée Bissau, au Mali, en Mauritanie, en Côte-d’Ivoire, au Congo, au Gabon, au Cameroun, au Togo et au Niger.

Barclays et Attijariwafa Bank attendent désormais d’obtenir des autorisations réglementaires requises au Maroc et en Egypte, nécessaires pour finaliser leur transaction.