La Banque Mondiale accorde 350 millions de dollars au Maroc destinés aux PME

La Banque Mondiale (BM) a annoncé ce mardi, l’octroi au Maroc d’un prêt de 350 millions de dollars destiné à appuyer les réformes engagées dans le secteur de «l’intermédiation financière».

Dans un communiqué, l’institution financière a expliqué que ce prêt bénéficiera aux petites et moyennes entreprises (PME), et servira, entre autres, à financer le développement du marché des capitaux en élargissant la gamme des instruments disponibles et en renforçant la protection des investisseurs marocains.

Il s’agit du deuxième prêt accordé au Maroc par la BM au titre de l’appui aux politiques de développement. Le premier, approuvé en mars dernier, encourageait le financement sur fonds propres en faveur des jeunes entreprises innovantes et à forte croissance au Maroc.

En plus de ces programmes financiers, la BM a proposé aussi au Maroc une feuille de route pour booster son économie à l’horizon 2040. Dans son rapport intitulé «Le Maroc à l’horizon 2040 : Investir dans le capital immatériel pour accélérer l’émergence économique» et rendu public au début de la semaine, l’institution de Bretton Woods relève les opportunités de développement que le Maroc devrait saisir, ainsi que les obstacles à surmonter.

Ce rapport est le fruit de deux années de recherches et d’analyses ; il souligne les avancées économiques et sociales réalisées par le Maroc au cours des quinze dernières années.

«Le Maroc a tout ce qu’il faut pour accélérer son processus de développement. Le pays a réussi à réduire la pauvreté, à diversifier son économie et à développer ses infrastructures avec notamment un projet phare, celui du port Tanger Med», a souligné Marie-Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la BM pour le Maghreb et Malte.

Parlant des PME, destinataires du deuxième crédit, Marie-Nelly est convaincu qu’«au cours des deux dernières décennies, le Maroc a largement modernisé son secteur financier et mis en place un environnement propice au développement du secteur privé».