Sommet de cinq chefs d’Etat africains à Niamey pour contrer Boko Haram

Plusieurs chefs d’Etat de la région où sévit la mouvance extrémiste Boko Haram tiennent ce mardi un sommet à Niamey, pour trouver les moyens de riposter aux menaces que fiat planer l’organisation terroriste sur leurs pays.

Pour rappel, lors de l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre à New-York, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait appelé à coordonner les efforts de coopération afin de lutter contre les djihadistes de BokoHaram.

Les travaux du sommet de Niamey, auquel participent les chefs d’Etat du Cameroun, du Bénin, du Nigéria, du Niger et du Tchad, se focaliseront les moyens conjoints de stopper l’avancé des combattants de Boko Haram dans la région.

Cette réunion intervient dans un contexte extrêmement tendu. En effet au moins 8 personnes ont péri dans une attaque à la roquette attribuée au groupe armée Boko Haram, lundi à Amchidé, une ville située à l’extrême nord du Cameroun. Selon les forces sécuritaires camerounaises, la roquette a été lancée de l’autre côté de la frontière, près  de Banki, une ville nigériane contrôlée par les djihadistes de l’organisation terroriste. L’attaque a également fait de nombreux blessés selon la police locale.

Cette réunion hautement symbolique a lieu au moment où cette sous-région du contient africain, notamment la zone frontalière entre le Niger, le Nigéria, le Tchad et le Cameroun, vit sous l’emprise des djihadistes du groupe armé Boko Haram.

La mouvance islamiste a encore fait parler d’elle lundi en décapitant sept personnes à Ngambu, dans l’état du Borno, au nord-est du Nigéria.

Après avoir conquis de larges territoires dans la région du nord-est du Nigéria, Boko Haram menace désormais de s’emparer de la capitale de l’Etat de Borno, Maiduguri, une ville de près d’un million d’habitants.

Le groupe islamiste radical multiplie par ailleurs les incursions en territoire camerounais, malgré la présence de troupes d’élites de l’armée.