L’Égypte désignée pour abriter la Coupe d’Afrique des nations 2019

«Aujourd’hui, je suis heureux de vous annoncer que c’est l’Égypte qui va accueillir la CAN 2019», a déclaré ce mardi, Ahmad Ahmad, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), lors d’une conférence de presse organisée à Dakar.

A l’issue d’une réunion du comité exécutif de la CAF dans la capitale Sénégalaise, la décision été passée au vote «après avoir analysé la situation, écouté les deux candidats» en lice, l’Egypte et l’Afrique du Sud.

Ces derniers mois, les Egyptiens avaient multiplié discrètement leur intérêt pour l’organisation de la CAN 2019, suite au désistement du Maroc, un pays très influent à la CAF qui était pressenti pour succéder au Cameroun, dont la candidature a été écartée en raison des retards importants dans la réalisation des infrastructures – alors que le format du tournoi est passé à 24 équipes.

Fianlement, l’Égypte et l’Afrique du Sud étaient les deux seuls pays à s’être porté candidats, mi-décembre.

«Dans l’autre dossier, il n’y avait pas d’engagement de la part du gouvernement. Il n’y a pas de garantie ni d’engagement énorme du gouvernement. Tandis que dans le cas de l’Egypte, il y a l’engagement du Premier ministre et par-dessus tout un budget qui a déjà été alloué…», a fait remarquer  Ahmad Ahmad.

En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de décaler le calendrier, attribuant l’édition suivante, en 2021, à ce pays et celle de 2023 à la Côte d’Ivoire. Lundi, la Guinée a déclaré qu’elle «acceptait» d’organiser l’édition 2025.

Le pays des Pharaons dispose de stades de grande capacité, de deux grands aéroports internationaux et d’un vaste parc hôtelier. Cependant,  l’organisation de la CAN va représenter un défi pour les forces de sécurité, alors que la violence dans les stades reste un point d’interrogation majeur.