Le président béninois Talon appelle à continuer à bâtir un Bénin fort et résilient après le putsch manqué

Le Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon a présidé ce lundi 08 décembre à Cotonou, un Conseil des ministres extraordinaire consacré exclusivement à la tentative de coup d’Etat avortée dimanche dernier.

La séance élargie aux ministres conseillers et au haut commandement des Forces de Défense et de Sécurité, a permis de faire le point sur le déroulement de cette tentative de putsch initiée par un groupuscule de militaires.

A cette occasion, le président Talon a tenu à remercier « l’ensemble du Peuple béninois pour son soutien indéfectible et son attachement à la bonne marche de notre pays » et à féliciter l’Armée et ses responsables qui ont su montrer leur loyauté et leur sens du devoir républicain. Il a instruit que les familles de ceux qui se sont sacrifiés en défendant la patrie soient assistées convenablement.

Le président béninois a également salué la solidarité des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en particulier le Nigeria et la Côte d’Ivoire.

« La coopération sous-régionale s’est mise en branle, sous l’égide de la CEDEAO et à la demande de notre pays. Le Nigeria nous est dès lors venu en assistance en menant des frappes en fin de journée, par son aviation militaire qui a immobilisé certains des engins blindés », indique le Conseil dans un communiqué, précisant que «dans le cadre de cette coopération sous-régionale, une force spéciale est venue de Côte d’Ivoire (…) pour se positionner à Cotonou en vue d’autres actions si besoin en était».

Talon a invité le gouvernement et le Peuple tout entier « à voir dans cette épreuve, un motif de continuer à bâtir un Bénin fort et résilient, qui protège l’ensemble de ses enfants, mais où chacun devra aussi apprendre à répondre de ses actes surtout lorsqu’ils se révèlent attentatoires aux intérêts du pays».

Le Président Talon a enfin affirmé que le Bénin poursuivra « sa marche vers le progrès » et que les enseignements devaient être tirés de ces événements pour qu’ils ne se reproduisent plus.