Nouveau soutien européen à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara

La république Tchèque a formulé ce mercredi, par la voix du vice-président de son Sénat, Jiří Oberfalzer son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, qui constitue, a-t-il dit, une solution «durable» au litige territorial  autour du Sahara marocain.

A l’issue d’un entretien à Rabat, avec Mme Mounia Boucetta, Secrétaire d’Etat marocaine aux Affaires étrangères et à la Coopération Internationale, le vice-président du sénat tchèque a souligné que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc «apportera, sans nul doute, une solution durable au conflit du Sahara».

Il a en outre, confié à la presse, que la République Tchèque soutient une solution «pacifique, réaliste et durable» au différend territorial autour du Sahara, dans le cadre du processus de règlement de l’ONU.

Oberfalzer a en outre précisé que son entretien avec Mme Boucetta, a porté également sur la coopération entre le Maroc et la Tchéquie dans le domaine politique particulièrement au niveau de l’Union européenne (UE) et de l’ONU et sur les opportunités d’investissements qui s’offrent aux deux pays.

Il s’est par ailleurs félicité de l’évolution des relations maroco-tchèques sur la bonne voie, plaidant pour un accroissement de leurs échanges économiques et d’œuvrer pour hisser les relations bilatérales au niveau d’un partenariat stratégique.

De son côté, Mme Boucetta a mis en avant l’excellence des relations unissant le Maroc et la République tchèque dans les domaines politique, parlementaire et économique.

Le rôle important joué par le Maroc sur le plan africain sous la conduite du Roi Mohammed VI, a été aussi au centre de ses discussions avec le vice-président du Sénat tchèque, notant que le partenariat entre le Maroc et la Tchèque permettra d’ouvrir la voie à une coopération tripartite avec l’Afrique.

“Nous avons également discuté du plan d’autonomie proposé par le Maroc, qui s’inscrit en droite ligne avec les résolutions de l’ONU pour trouver une solution pragmatique, réaliste et durable au conflit autour du Sahara”, a-t-elle encore précisé.