Le président algérien Tebboune crache toute crue son hostilité au Maroc

Faisant fi de la grave crise financière que traverse son pays, le président algérien, Abdelmajid Tebboune n’a pas hésité à cracher toute crue son hostilité et celle de ses coéquipiers à l’endroit du voisin marocain.  

Le président algérien n’a pas raté l’occasion en recevant vendredi dernier des journalistes au Palais d’al Mouradia, de s’en prendre au Maroc dans une vaine tentative de détourner l’attention de l’opinion publique de la grave que connait l’Algérie suite à la chute brutale des prix du pétrole qui constitue 95% des recettes extérieures du pays.

Après avoir abordé les grosses difficultés financières du pays, dont son staff peine encore à leur trouver une solution magique, le président Tebboune n’a pas dérogé à la tradition, en soulevant au passage, la question du Sahara marocain qui tient à cœur à son régime.

Pour lui il n’est pas question que son gouvernement demande des prêts au Fonds monétaire international (FMI) ou à d’autres institutions financières internationales, par crainte que cet «endettement, porte atteinte à la souveraineté nationale» et surtout privera l’Algérie d’exprimer sa position sur le dossier du Sahara devant les instances internationales. 

Malgré la gravité de la crise qui secoue l’Algérie, Tebboune a quand même déclaré préférer «emprunter auprès des Algériens que d’aller vers le FMI ou d’autres banques étrangères», rappelant pour se justifier, la mauvaise expérience algérienne du début des années 1990 avec le FMI. 

«Lorsque nous empruntons auprès de banques étrangères, on ne peut parler ni de la Palestine ni du Sahara occidental», a-t-il martelé, sachant que la question du Sahara marocain est érigée depuis longtemps, à la tête des priorités de la politique extérieure du régime d’Alger.

D’ailleurs, par crainte de perdre la face à l’extérieur et malgré la descente aux enfers des finances publiques, Tebboune a dépêché en urgence à Rabouni, un de ses ministres et la présidente du Croissant rouge algérien, Saïda Benhabiles pour remettre aux habitants des camps de Tindouf, une aide alimentaire de 150 tonnes, soit moins d’un kilogramme par habitant.

Ce geste plutôt symbolique, n’étouffera certainement pas le mécontentement des Sahraouis de Tindouf qui se sentent complètement abandonnés en cette période de crise sanitaire.