Maroc-Dialogue inter-libyen : Conclusion à Bouznika d’un accord sur la question des postes « de souveraineté »

Les représentants du Haut Conseil d’État de Tripoli et de la Chambre des représentants de Tobrouk (Est libyen) réunis depuis vendredi à Bouznika (Maroc), ont annoncé ce samedi l’ouverture, du 26 janvier au 2 février, du processus de candidatures aux sept postes dits « de souveraineté » en Libye, au terme du nouveau round du dialogue inter-libyen.

Ce nouveau round s’est achevé, ce samedi à Bouznika, avec la création des sous-commissions de travail auxquelles a été confiée la mission d’examiner les candidatures pour les hauts postes de responsabilité en Libye, et de préparer les listes et les modalités de vote à soumettre au futur gouvernement exécutif qui sera élu la semaine prochaine à Genève, indique un communiqué conjoint.

Il s’agit des postes de gouverneur de la Banque centrale, des présidents de l’autorité de contrôle administratif; du bureau d’audit; de l’Instance de lutte contre la corruption; de la Haute Commission électorale libyenne; de la Cour suprême et du procureur général.

Le but du processus est de pouvoir désigner dans les plus brefs délais les titulaires de ces postes stratégiques afin que le gouvernement exécutif, qui doit être élu la semaine prochaine à Genève, puisse « collaborer aisément » avec les nouveaux dirigeants, selon une déclaration conjointe publiée samedi à l’issue de leur réunion, dont la clôture a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Une fois le processus finalisé, les candidatures seront présentées à la Chambre des représentants basée dans l’Est à Tobrouk et au Haut Conseil d’État basé à Tripoli, précise la même source.

Le dialogue politique organisé au Maroc est destiné à contribuer au processus de règlement du conflit libyen qui a éclaté peu après la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.

Par ailleurs, deux autres délégations libyennes représentant les deux camps, ont tenu cette semaine une réunion en Egypte, où les participants ont convenu de l’organisation d’un référendum sur la Constitution avant la tenue des élections générales prévues en décembre 2021.

Une nouvelle rencontre est programmée au courant du mois de février en Egypte, pour fixer la « feuille de route pour le référendum et les élections », selon les autorités égyptiennes.