L’Angola réclame la création d’une banque d’investissement dans l’espace lusophone

L’Angola a émis samedi la proposition de mettre en place une banque d’investissement pour la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), lors de la clôture d’un sommet de la CPLP tenu à Luanda, la capitale angolaise.

Selon le président angolais, Joao Lourenço, dont le pays a pris la présidence tournante de la CPLP pour les deux prochaines années, le défi d’entamer les réflexions à ce sujet a été lancé.

« Nous pouvons être une force économique pertinente si nous travaillons pour cela, nous avons lancé le défi de commencer à réfléchir sur la pertinence et la faisabilité de la création d’une banque d’investissement de la CPLP », a-t-il fait part dans son discours de clôture.

Le bloc lusophone qui était jusqu’ici tourné beaucoup plus vers les questions linguistiques et culturelles, veut aussi désormais s’intéresser également aux aspects économiques et commerciaux.

La CPLP est composée de neuf Etats membres, notamment l’Angola, du Brésil, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale, du Mozambique, du Portugal, de Sao Tomé-et-Principe et du Timor oriental.

L’une des décisions prises lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CPLP concerne un « cadre de coopération » qui prévoit la mobilité entre les neuf pays du bloc. Toutefois, chaque pays se réserve le droit d’établir, dans le cadre de son territoire, ses modalités de circulation.