Le Togo abritera la 8ème Conférence Internationale Annuelle Fiscale du 24 au 25 février

La capitale togolaise, Lomé, va accueillir, ces jeudi 24 et vendredi 25 février, la 8ème Conférence Internationale Annuelle Fiscale (CIAF) qui aura pour thème «Les avancées dans la mobilisation des recettes fiscales intérieures en Afrique au 21e siècle».

L’événement sera organisé par l’Office togolais des recettes (OTR), en collaboration avec l’Union des Ordres Fiscaux de l’Afrique de l’Ouest (UDOFAO) et l’Association des Professionnels de la Fiscalité au Togo (APF-Togo).

Dans une récente déclaration, le président de l’APF-Togo, Guillaume Bi-Aye-Foh Ali Atti, a indiqué que les participants auront à mener «des réflexions approfondies sur les bonnes pratiques et les difficultés liées à la collecte et à la mobilisation des ressources internes. Ce sera aussi, une tribune consacrée aux échanges sur les approches innovantes au regard des réalités socioéconomiques de nos pays».

Quatre questions d’actualité devraient faire l’objet de débats, selon lui, à savoir l’importance du cadre légal pour relier la gestion des dépenses publiques à la mobilisation des recettes fiscales intérieures ; le rôle de la fiscalité dans la réponse aux défis liés au changement climatique ;  les enjeux, défis et perspectives de l’accord sur l’impôt minimum mondial sur les sociétés au sein du cadre inclusif OCDE-G20 ; ainsi que la zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf), bilan et défis pratiques.

Plus d’une centaine d’acteurs du gouvernement, de professionnels nationaux et internationaux de la fiscalité, des représentants d’institutions financières, ainsi que d’organisations régionales et internationales, sont attendus à ce grand rendez-vous auquel va aussi prendre part le chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé.

C’est la première fois que le Togo va abriter la CIAF, présentée comme la plus grande rencontre sous-régionale destinée aux questions de mobilisation des ressources internes au profit de l’Etat. Selon la présidence togolaise, le choix de Lomé est justifié «par les performances enregistrées en matière de mobilisation des recettes».