La Russie se félicite de ses «relations sincères et amicales» avec l’Algérie

La Russie a exprimé mardi, sa «satisfaction» des relations qu’elle entretient avec l’Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en visite de deux jours dans ce pays d’Afrique du Nord.

Lors d’un point de presse, tenu à l’issue d’un entretien avec le président algérien,  Abdelmadjid Tebboune, au siège de la Présidence de la République, Lavrov a indiqué que «l’Algérie et la Russie sont liées par des relations sincères et amicales».

Il a évoqué la signature d’un nouveau document servant de base aux relations bilatérales. «Nous avons réaffirmé, aujourd’hui, l’importance de l’action commune pour renforcer la coopération bilatérale à la faveur de la signature d’un nouveau document qui servira de base à ces relations», a-t-il déclaré, tout en précisant que la Déclaration de Coopération stratégique signée entre les deux pays en 2001 constitue «le fondement» de ces relations.

La visite de Sergueï Lavrov coïncide avec le 60e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre la Russie et l’Algérie. Le chef de la diplomatie russe a affirmé que les deux pays célèbreront ensemble cet événement qui coïncide avec le 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Lavrov a annoncé aussi une invitation du président russe Vladimir Poutine à son homologue Tebboune. Cette initiative s’inscrit «dans le souci de développer les relations au volet politique et pour renforcer la coopération commerciale, économique, militaire, artistique, culturelle et humanitaire», a-t-il expliqué.

 La visite de Lavrov en Algérie intervient aussi dans un contexte où la Russie, qui a déclaré une guerre à l’Ukraine, fait face à des sanctions internationales. L’Algérie étant comme la Russie, un grand exportateur de gaz et de pétrole, de nombreux pays européens cherchent à se passer du gaz russe et le compenser en partie par le gaz algérien.

L’Algérie qui ne fournit qu’environ 11% du gaz consommé en Europe, contre 47% pour la Russie, reconnaît ne pas disposer des capacités supplémentaires d’exportation pour prétendre pouvoir se substituer à son partenaire russe.