La BAD accorde au Sénégal un prêt de 40 millions d’euros pour un projet d’eau potable en zones défavorisées

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Sénégal d’un prêt de l’ordre de 39,64 millions d’euros destiné à financer un Projet d’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement dans des zones défavorisées du pays, a annoncé mercredi la BAD dans un communiqué.

Approuvé ce mercredi 9 novembre par le Conseil d’administration de la banque, le prêt sera accordé par la BAD à hauteur de 37,18 millions d’euros et le Fonds africain de développement (2,46 millions d’euros) qui est le guichet de prêt à taux concessionnels de la banque panafricaine.

Le projet, qui sera mis en œuvre sur une durée de quatre ans (2023-2027), a deux volets, l’un relatif à l’eau potable et l’autre concerne l’assainissement.

Pour ce qui est de l’eau potable, le communiqué indique qu’il s’agira principalement de la construction de cinq unités de potabilisation de traitement d’eau de surface (technique de traitement pour rendre l’eau potable), la réhabilitation et la sécurisation des ouvrages d’alimentation en eau potable de six gros centres ruraux, l’extension et la densification de réseaux d’eau potable sur un linéaire de 480 kilomètres, l’exécution de 15.000 branchements sociaux et de 60 bornes fontaines.

Concernant le volet assainissement, il est souligné que les réalisations attendues concernent 13.200 latrines familiales, 67 latrines publiques pour des écoles et centres de santé, 4 stations de pompage, 2 stations d’épuration d’eaux usées, 5 stations de traitement de boues de vidange et 70 kilomètres de réseaux d’égout auxquels seront raccordés au moins 250.000 ménages.

Les retombées du projet sont nombreuses d’après les responsables de la BAD qui citent, entre autres, la réduction des disparités régionales qui persistent au niveau de l’accès des populations à l’eau potable, l’appui aux mécanismes de mise en œuvre du Plan d’action et de gestion des ressources en eaux, ainsi que le renforcement de l’égalité de genre.

Les réalisations seront accompagnées d’un programme d’information et de renforcement de capacités pour les acteurs du secteur et les populations bénéficiaires dans les régions concernées de Matam, Kédougou et Thiès, précise le communiqué.