Washington boude le Polisario à l’occasion du Sommet USA-Afrique de décembre prochain

Le front Polisario n’a pas reçu l’invitation au second Sommet USA qui se tiendra du 13 au 15 décembre prochain à Washington et sera consacrée sous la présidence du Chef de l’Etat, Joe Biden, au raffermissement bilatéral et multilatéral des liens unissant les USA aux Etats africains.

L’ambassadeur des Etats-Unis au CongoBrazzaville, Eugene Stewart Young, a donné d’amples détails sur le sens du Sommet USA-Afrique prévu le mois prochain à Washington, à ‘occasion de sa rencontre avec le Président congolais, Sassou-N’guesso.

«Il y a des programmes sur le commerce, l’infrastructure, la protection environnementale et les diverses questions qui sont au centre des relations» entre les USA et les Etats africains. A Washington en décembre prochain, il sera important d’écouter les inquiétudes, les idées, les projections de tous les dirigeants africains afin d’établir un partenariat spécifique avec eux, selon la volonté du Président américain Joe Biden», a détaillé le diplomate E. Stewart Young.

Outre les questions diplomatiques et financières internationales classiques, Joseph Biden, farouche défenseur des causes environnementales, compte également aborder avec ses pairs africains, la promotion du bassin du Congo, second poumon vert de la planète à côté de l’Amazonie.

Au niveau de la participation à ce sommet afro-américain, l’administration Biden s’est abstenu d’inviter à cette grande messe de partenariat le Polisario ainsi que les pays africains notamment le Burkina Faso, la Guinée, le Soudan et le Mali, dont l’adhésion au sein de l’Union africaine, a été suspendue suite à des coups d’Etats.

Pour le cas de la chimérique république sahraouie « RASD » du Polisario soutenu par l’Algérie et l’Afrique du Sud, Wasington a emboîté le pas à la Chine, la Russie et la Turquie ainsi que l’Inde (en 2015) qui n’invitent pas cette entité fantôme aux sommets avec l’Union africaine, malgré le fait qu’elle est membre de l’UA.

Seuls le Japon et l’Union européenne se plient aux pressions des alliés du Polisario, principalement l’Algérie et l’Afrique du sud, et acceptent sa présence aux sommets bilatéraux en tant que soi-disant membre de l’organisation panafricaine.