Togo : Les 18èmes assises statutaires de l’Association des hautes juridictions francophones débutent à Lomé

Un colloque international des 18èmes assises statutaires de l’Association des hautes juridictions francophone (AA-HJF), s’est ouvert lundi à Lomé, sous le thème: «L’Etat de droit et la problématique des révisions constitutionnelles en Afrique».

Ce colloque regroupe les présidents et juges des hautes juridictions des pays ayant en partage le français, des professionnelles et praticiens du droit et des universitaires. Il sera suivi de la réunion du Conseil d’administration pour échanger sur les statuts et le règlement intérieur de l’association et renouveler les membres du Conseil et de ses organes d’appui.

Le colloque sera meublé de plusieurs communications à savoir «Etat des lieux des révisions constitutionnelles en Afrique et les possibilités de contrôle juridictionnel des révisions constitutionnelle en Afrique».

La Première ministre togolaise, Mme Victoire Tomégah-Dogbé a rappelé que cette rencontre intervient dans un contexte où la sous-région est aux prises avec des manifestations politiques liées parfois aux crises sécuritaires.

Elle a émis le vœu que ce colloque donne lieu à des éléments techniques objectifs sur lesquels les responsables politiques peuvent s’appuyer pour identifier des systèmes adaptés à nos ambitions communes.

La représentante-résidente de l’organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique de l’Ouest, Mme TranThi Hoang Mai a exprimé l’appui et le soutien de son institution à ces Assises et aux conclusions qui en découleront pour l’instauration de l’Etat de droit dans les pays membres de l’AA-HFJ.

L’Association des hautes juridictions francophones à Lomé (AA-HJF) a été portée sur les fonts baptismaux le 18 novembre 1998 au Bénin. Elle a pour mission de promouvoir le rôle de ses juridictions membres dans l’uniformisation du droit au sein des Etats et de contribuer au renforcement du droit et de la sécurité juridique et judiciaire en Afrique en vue de la promotion et de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit.