L’Allemagne débloque une enveloppe de 100 millions d’euros pour la région du lac Tchad

Le gouvernement allemand a décidé de débloquer cette année, 100 millions d’euros supplémentaires pour soutenir les déplacés internes dans le bassin du lac Tchad et accompagner la réintégration des anciens combattants du groupe terroriste Boko Haram, indique un communiqué officiel publié à Berlin.

Ce soutien a été annoncé par Katja Keul, ministre allemande adjointe des Affaires étrangères, lors de la 3ème conférence de l’ONU sur le Tchad, qui s’est tenue les 23 et 24 janvier à Niamey, la capitale du Niger.

Environ 24 millions de personnes souffrent de la faim et des violences terroristes dans le bassin du lac Tchad, perpétrées principalement par le groupe terroriste nigérian Boko Haram. Onze millions de personnes dépendent dans cette région, de l’aide humanitaire internationale pour leur survie.

Dans un communiqué publié le 25 janvier dernier, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), se félicite des engagements des pays et partenaires du bassin du lac Tchad en faveur d’une réponse régionale coordonnée et durable soutenue par les acteurs humanitaires, de stabilisation et de développement.

D’après OCHA, la conférence qui a réuni les représentants de plus de 30 pays, ainsi que des organisations internationales et plus de 100 organisations de la société civile, «visait à assurer une assistance et une protection humanitaires et à favoriser les possibilités de solutions durables, y compris le retour, la réintégration et la réinstallation des personnes déplacées et des réfugiés sur la base de décisions volontaires, dignes et éclairées».

«L’Allemagne restera un partenaire fiable. Malgré la guerre en Ukraine, nous fournissons à la région plus d’argent, et non moins, pour l’aide humanitaire, la stabilisation et le développement. Nous sommes convaincus que la sécurité et la stabilité de l’Europe et de l’Afrique sont directement liées», a souligné Mme Katja Keul, lors de la conférence, citée par OCHA.