Cinq militants des droits de l’Homme arrêtés au Burundi pour des motifs encore inconnus

Des organisations de défenseurs des droits de l’Homme au Burundi ont fait état ce mercredi, de l’arrestation de cinq de leurs militants depuis le début de cette semaine, sans motif officiel notifié.

Ces défenseurs des droits humains ont été arrêtés mardi dernier par les services de renseignement burundais. Quatre d’entre eux s’apprêtaient à prendre un avion en direction de l’Ouganda. Leur arrestation a été confirmée par la Ligue de défense des droits humains «Iteka».

Parmi eux, figurent Sonia Ndikumasabo, la coordinatrice générale de l’Association des femmes juristes du Burundi et ancienne vice-présidente de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme ainsi que Prosper Runyange, membre de l’Association pour la paix et la promotion des droits de l’Homme (APDH).

Les arrestations ont été confirmées par des sources policières qui n’ont rien dit sur ce qui est reproché à ces militants des droits de l’Homme, un concept assez difficile à défendre au Burundi où «l’hostilité du gouvernement envers la Société civile et les médias (…) persiste malgré l’élection d’un nouveau Président en mai 2020», avait récemment commenté l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW).