Le Malawi lance une campagne de vaccination de masse ciblant plus de 9 millions d’enfants

Le Malawi a entamé, lundi 15 mai, une vaste campagne nationale de vaccination contre plusieurs maladies potentiellement mortelles, avec l’objectif de toucher plus de 9 millions d’enfants, selon un communiqué du service d’information de l’ONU.

Après le passage du cyclone meurtrier Freddy, qui a tué plus de 1000 personnes entre février et mars derniers, et accru le risque de flambées de maladies, ce pays d’Afrique australe, soutenu par ses partenaires internationaux, entend ne ménager aucun pour éviter une crise sanitaire sur son territoire.

La campagne de vaccination nationale, prévue pour une semaine, ciblera les enfants jusqu’à l’âge de 15 ans et fournira des vaccins contre la fièvre typhoïde, la rougeole, la rubéole et la polio, ainsi qu’un supplément de vitamine A.

Le Directeur général de l’exécution des programmes nationaux chez l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), Thabani Maphosa, a fait remarquer que «le Malawi a fait preuve d’une résilience remarquable à la suite d’un cyclone dévastateur. Non seulement il introduit un nouveau vaccin, ce qui n’est jamais facile, mais il devient l’un des premiers pays au monde à mettre systématiquement à la disposition des enfants le vaccin conjugué contre la typhoïde, qui peut leur sauver la vie».

La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a souligné «une étape importante pour le Malawi», soutenant que «les enfants sont les plus exposés aux maladies et aux décès liés à la typhoïde. L’obtention d’une couverture vaccinale élevée contre la typhoïde dans le cadre des services de vaccination de routine contribuera à réduire le fardeau de la typhoïde au Malawi».

De son côté, le Représentant de l’UNICEF au Malawi, Gianfranco Rotigliano, a demandé «à tous les parents, soignants, responsables communautaires et partenaires de s’unir pour soutenir cette campagne afin que chaque enfant, où qu’il soit, ait accès aux vaccins dont il a besoin non seulement pour survivre, mais aussi pour s’épanouir».

«Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus sain pour les enfants et les communautés», a-t-il conclu.