Hormis l’ordre constitutionnel au Niger les USA et l’UA rejettent toute solution militaire

Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken et le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat ont convenu qu’il n’y avait «pas de solution militaire acceptable» à la crise au Niger.

Lors d’un entretien téléphonique, Biken et Mahamat «ont réitéré les priorités communes des États-Unis et de l’UA de voir la libération immédiate du Président Mohamed Bazoum et ont exhorté au respect de l’État de droit et de la sécurité publique», a indiqué ce mercredi, dans un communiqué, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller.

«Le Secrétaire d’Etat et Moussa Faki Mahamat se sont également félicités du leadership et de la coopération régionaux qui sont essentiels pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger», a précisé Matthew Miller.

Un coup d’Etat au Niger, mené par le général Abdourahamane Tiani, a renversé le Président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier.

Les dirigeants du bloc de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont lancé dimanche 30 juillet un ultimatum d’une semaine à la junte pour qu’elle restitue le pouvoir au Président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum au plus tard le 6 août, au risque d’une intervention militaire des pays de la région.

En revanche, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée-Conakry ont condamné vigoureusement en début de semaine, cette option militaire dans le cadre des efforts diplomatiques visant à résoudre le différend en cours au Niger.