La Sierra Leone a réitéré ce lundi à Rabat, par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Timothy Musa Kabba, son soutien indéfectible à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie qui constitue à son avis, la seule base pour le règlement du conflit régional autour du Sahara marocain.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie sierra-léonaise a réaffirmé «l’appui sans relâche» de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à la marocanité du Sahara. Ces entretiens se sont déroulés en présence de l’ambassadeur de la Sierra Leone à Rabat, Atumannu Dainkeh et de la consule générale de la Sierra Leone à Dakhla, Mme Zainab Kande.

Il a, en outre, souligné la primauté de l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara comme étant la seule base pour mettre un terme à ce différend artificiel, réitérant le plein soutien de la République de Sierra Leone au rôle joué par les Nations Unies en tant que «cadre exclusif» pour parvenir à une solution durable à ce litige territorial.

Le ministre Musa Kaaba a également salué le soutien international grandissant à l’intégrité territoriale du Royaume, rappelant l’adhésion de la Sierra Leone à cette dynamique par l’ouverture en août 2021d’un consulat général à Dakhla, à l’instar d’une trentaine d’autres pays soutenant la marocanité du Sahara.

S’agissant de la coopération bilatérale, Musa Kabba a indiqué que les deux pays sont déterminés à mettre en œuvre les 13 accords signés et les décisions prises lors de la dernière Commission mixte de coopération, tenue à Dakhla le 28 avril 2023.

«Les relations entre les deux pays ont évolué de manière substantielle dans plusieurs domaines sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI et de Son Excellence Julius Maada Bio, président de la République de Sierra Leone », a  conclu Musa Kabba en remerciant le Maroc pour son appui à la candidature de la Sierra Leone pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU durant la période 2024/2025.