Fruits et acquis de la première visite officielle d’Obiang Nguema hors du Gabon ce 19 septembre

Le couple présidentiel gabonais a effectué ce 19 septembre, une visite de «fraternité et d’amitié» de moins d’une journée dans la capitale de la Guinée équatoriale, Malabo.

«Ce mardi 19 Septembre, je me suis entretenu avec S.E. Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée équatoriale. Nos discussions ont porté sur la coopération bilatérale entre le Gabon et son pays, ainsi que sur des sujets d’intérêt commun», a twitté dans la matinée de ce 20 septembre le nouvel homme fort du Gabon.

«Je me réjouis de l’excellence des relations entre nos deux pays, relations que nous sommes déterminés à renforcer davantage. J’ai également eu le plaisir de rencontrer la communauté gabonaise de Malabo avec qui j’ai eu un échange constructif», a précisé le Président de transition gabonais.

Il s’agit de la première visite à l’étranger du Président, Brice Oligui Nguema depuis sa prestation de serment le 4 septembre dernier. Durant son séjour équato-guinéen, Brice Nguema a eu plusieurs entrevues avec son hôte T. Obiang Nguema Mbasogo, entrevues élargies à la grande délégation multisectorielle qui accompagnait le Chef de l’Etat gabonais. Les deux parties ont salué à cette occasion, le renforcement de la coopération dans divers domaines entre les deux pays voisins.

Brice Nguema a reçu le même jour, une délégation de compatriotes vivant en Guinée équatoriale qu’il a invités au «patriotisme et au travail». La communauté gabonaise en Guinée équatoriale a fait état d’une kyrielle de doléances à la faveur de cette visite présidentielle, notamment le renouvellement des pièces d’identité expirées.

Ce déplacement d’Oligui Nguema en Guinée équatoriale intervient au moment où une enquête officielle est en cours pour élucider la démarche présumée de certains opposants gabonais auprès de dirigeants équato-guinéens «pour plaider la proclamation des résultats du scrutin du 26 août dernier». Un scrutin «dont les résultats ont été pipés», selon le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).