Un ministre ivoirien plaide pour la transparence dans les accords de pêche entre l’Afrique et le reste du monde

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a plaidé hier mercredi pour la transparence dans les accords de pêche entre l’Afrique et le reste du monde, lors d’un atelier régional qui se tient les 25 et 26 octobre 2023 à Abidjan, sur les accords d’accès aux ressources halieutiques des Etats côtiers riverains de l’Atlantique.

Cet atelier est organisé par la Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) afin de revisiter des accords conclus avec des pays d’autres continents, en vue de tirer meilleur profit de la filière marine en Afrique.

Le ministre Sidi Touré qui préside la COMHAFAT, a engagé les parties prenantes à tracer la voie pour une pêche en Afrique qui soit durable, équitable, respectueuse de l’environnement et bénéfique pour tous.

«Les accords de pêche conclus entre les pays africains et diverses nations, principalement européennes, asiatiques et autres, sont établis dans le but de permettre à leurs flottes de capturer des poissons dans nos eaux territoriales. (…) Ces accords, s’ils sont négociés de manière transparente et équitable, pourraient offrir des avantages économiques significatifs aux pays hôtes», relève le ministre.

Le Secrétaire exécutif de la COMHAFAT, Abdelouahed Benabbou, a indiqué que l’atelier va répondre au besoin d’évaluer et de mesurer les impacts économiques, sociaux et environnementaux résultant de la conclusion de tels accords, et se concentrera sur les enjeux majeurs liés aux accords de pêche en Afrique.

Créée en 1989, la COMHAFAT est une organisation intergouvernementale qui regroupe 22 pays allant du Maroc à la Namibie. Son siège est basé à Rabat, au Maroc.