La récurrence des prises d’otage dans des mines sud-africaines inquiète les acteurs du secteur

Les membres d’un Syndicat sud-africain ont retenu en otage, pour la deuxième fois en quelques semaines, plus de 400 mineurs dans une installation minière souterraine à l’Est de Johannesburg, a révélé à la fin de la semaine écoulée, la direction de la compagnie minière.

À l’origine de cet incident, la volonté de l’Association des syndicats des mineurs et de la construction (AMCU) d’être reconnue au même titre que le Syndicat national des mineurs (NUM) pour représenter les employés travaillant au sein de la mine d’or «Gold One-East».

L’AMCU, qui a été fondée en 1998, a insisté qu’une majorité écrasante de mineurs ont signé leur adhésion à l’organisation ouvrière, mais ne bénéficient pas encore de représentation officielle au sein de la mine.

En mai 2019, le groupe minier Anglo-américain a annoncé le licenciement de plus de 600 employés grévistes d’une mine de platine située sur le site de Mototolo, dans la province du Limpopo qui avaient cessé le travail, malgré une décision de justice le leur interdisant.

Le secteur emploie des centaines de milliers de personnes dans ce pays d’Afrique australe très riche en gisements d’or, de diamants, de charbon et d’autres minerais. L’Afrique du Sud est le premier exportateur de platine au monde.