Ryad abrite du 2 au 13 décembre prochain la 16e Conférence des parties sur la désertification

L’Arabie saoudite et la «Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification» (CNULCD) ont conclu ce 31 janvier, un accord pavant la voie à la tenue du 2 au 13 décembre prochain à Ryad, de la 16e Conférence des parties (COP16) de l’institution spécialisée onusienne.

Le Secrétaire exécutif de la CNULCD, le Mauritanien Ibrahim Thiaw, fonde de grands espoirs dans la COP16 dans le cadre de la lutte collégiale contre la désertification, assurant que cette Conférence doit être «un tournant dans la manière dont nous traitons notre ressource la plus précieuse, la Terre, et dont nous faisons face collectivement à l’urgence de sécheresse mondiale».

«319 millions d’hectares en Afrique sont menacés de désertification», selon des chiffres onusiens. La désertification a dorénavant une connotation holistique sur la planète.

«C’est un phénomène difficile à mesurer de façon précise et dans lequel interviennent les variations climatiques et les causes anthropiques liées à l’usage des sols, principalement l’agriculture et l’élevage», explique Agnès Bégué, chercheuse au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).

La COP16 de Riyad ambitionne de mobiliser Etats, entreprises et communautés dans le monde entier pour accélérer l’action inclusive autour de la «restauration des terres et la construction de la résilience face à la sécheresse en termes de sécurité alimentaire, hydrologique et énergétique».

La COP16 de Ryad qui regroupe 197 pays, sera la première à se tenir au Moyen-Orient, et la plus grande Conférence multilatérale jamais organisée en Arabie saoudite qui met en œuvre ces dernières années sa «Vision 2030» visant à produire un grand swift dans son économie en misant sur la diversification et en abandonnant progressivement le ‘tout-pétrole’.