Démantèlement d’un réseau de trafic d’animaux sauvages brésiliens dans les eaux togolaises

Une mission de rapatriement du Togo, de 17 tamarins-lions dorés (Leontopithecus rosalia) et de 12 araras hyacinthes (Anodorhynchus leari) illégalement enlevés du territoire brésilien s’est achevée avec succès le 26 février 2024.

« Les animaux avaient été saisis par le Gouvernement togolais dans un bateau qui avait quitté le Brésil pour le Bénin», a annoncé ce vendredi 1er mars, l’Ambassade de la République fédérative du Brésil à Lomé.

Les animaux récupérés dans le cadre du démantèlement de ce trafic illicite «ont été hébergés par l’Ambassade du Brésil à Lomé, qui a veillé à ce qu’ils quittent le territoire togolais en toute sécurité», souligne une note conjointe entre les deux Etats du Sud.

En remerciant l’Etat togolais pour sa coopération dans le retour des aras écarlates et des tamarins-lions dorés au Brésil, l’exécutif brésilien réaffirme sa volonté de «mettre en œuvre les engagements internationaux en matière de conservation de la biodiversité et de répression du trafic d’espèces de faune et de flore, en particulier celles qui sont menacées d’extinction».

Les deux espèces d’animaux précités «sont classées comme ‘en danger’ sur la liste officielle publiée par le ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Brésil et figurent à l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Une Convention qui établit des règles strictes pour leur commercialisation», ont davantage précisé les autorités du Togo et du Brésil.

Les animaux récupérés seront envoyés dans des institutions spécialisées où ils subiront des évaluations de santé, des examens vétérinaires et une réhabilitation, en vue d’être relâchés dans leur habitat naturel, si cela s’avère possible, a précisé la représentation diplomatique du Brésil au Togo.

L’IBAMA (Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables), la Police fédérale du Brésil, le ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Brésil et l’Institut ICMBio (Chico Mendes pour la conservation de la biodiversité) ont participé activement à la réussite de cette opération de rapatriement d’animaux trafiqués.