Durban-«Africa’s Travel Indaba 2024» : l’Afrique du Sud s’attend à 1,18 milliard de dollars d’investissements destiné au développement de ses aéroports (Officiel)

Dans le cadre de la tenue du 13 au 15 mai, de l’évènement «Africa’s Travel Indaba» à Durban, ville portuaire sud-africaine, le gouvernement sud-africain a annoncé ce lundi 13 mai, un imminent investissement massif dans la modernisation des infrastructures aéroportuaires du pays, a annoncé la ministre sud-africaine du Tourisme, Patricia de Lille, lors du « Dialogue des ministres africains du Tourisme » tenu en marge d’«Africa’s Travel Indaba 2024».

L’ACSA (Airports Company South Africa) va dépenser «21,7 milliards de rands (environ 1,18 milliard de dollars américains) pour développer les infrastructures aéroportuaires de l’Afrique du Sud», a précisé la ministre.

«Le moment est venu de repenser nos stratégies de développement dans le secteur du tourisme et de renforcer l’intégration et la coopération régionales. Nous devons encourager les partenariats stratégiques public-privé, promouvoir les investissements dans le secteur du tourisme au niveau régional, et recentrer nos efforts pour mettre en œuvre des projets à fort impact», a argumenté la ministre Patricia de Lille, en défendant les prochains investissements de son pays.

Elle a aussi saisi l’occasion pour livrer un plaidoyer vibrant sur l’urgence d’accélérer une fiable connectivité aérienne en Afrique pour y encourager le déplacement de touristes.

«Il est également essentiel de réfléchir à la manière pa laquelle l’Afrique doit aller de l’avant en s’appuyant sur les nouvelles avancées technologiques comme les plateformes de réservation numériques, les systèmes de sécurité biométriques et les carburants d’aviation durables», a encore défendu Patricia de Lille.

La nouvelle édition du « Dialogue des ministres africains du Tourisme» a réuni des ministres africains du Tourisme, des diplomates et des représentants des compagnies aériennes venus d’Asie, d’Afrique et d’Europe pour partager des réflexions autour de «l’amélioration de la connectivité aérienne» en Afrique.