Le 1er «Sommet mondial sur la cuisson propre en Afrique» tenu mardi à Paris a vibré au rythme de la décarbonation des énergies

Le 1er « Sommet mondial sur la cuisson propre en Afrique » s’est tenu hier mardi au siège de l’UNESCO à Paris, la capitale française, avec la participation de plusieurs hautes personnalités africaines, notamment Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, Julius Maada Bio de la Sierra Léone, Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les travaux de ce premier Sommet ont été marqués par des panels de haut niveau et sanctionnés par des «recommandations politiques fortes, des engagements financiers et des stratégies concrètes en matière de marchés de crédits carbone, de développement et d’égalité de sexe».

Les recommandations et engagements issus de ce Sommet ont fait l’objet d’une séance de travail à l’Elysée entre le Président français, Emmanuel Macron et les dirigeants africains représentés à cette rencontre internationale.

Pour vulgariser la «cuisson propre» en Afrique, le président togolais, Faure Gnassingbé a prôné au nom de ses pairs africains, «la vulgarisation accrue de la cuisson par gaz liquéfié très efficace pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, la cuisson électrique et les foyers améliorés et le financement des projets liés au crédit carbone».

Le Président togolais a invité dans la même optique, les gouvernements africains et le secteur privé à «s’impliquer davantage dans la promotion du crédit carbone en Afrique».

Dans la même dynamique et pour hâter l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD), Faure Gnassingbé recommande quatre lignes d’actions à savoir : «la subvention des kits de cuisson propre à l’achat, la subvention pour assurer la stabilité des prix en vue de contrôler le coût du gaz liquéfié, l’appui des Gouvernements aux ménages vulnérables, la gestion de la Transition énergétique et la nécessité d’une régulation et d’une supervision accrue des initiatives liées aux crédits carbone».

Le Premier ministre du Royaume de la Norvège, le Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et plusieurs autres invités de haut rang ont également pris part à ce Sommet parisien.