Le ministère tchadien des Affaires étrangères du Tchad ont livré dans la soirée du mercredi 8 janvier, de nouvelles assurances autour de la maîtrise de la situation sécuritaire dans le pays, après de nouveaux bruits de bottes quelques heures plus tôt dans la capitale, N’Djamena.
Le Chef de la diplomatie tchadienne, Abderaman Koulamallah a assuré que «la situation sécuritaire est maîtrisée» après des coups de feu signalés à proximité de la Présidence de la République quelques heures plus tôt.
«Je suis actuellement à la Présidence de la République où la situation est totalement maîtrisée. Il n’y a aucune crainte. Il n’y a rien de grave», a détaillé Abderaman Koulamallah sur Facebook.
Des enquêtes officielles sont en cours pour «identifier les responsables de cette attaque et déterminer les circonstances exactes dans laquelle elle est intervenue», a expliqué le gouvernement tchadien.
Plusieurs sources locales ont rapporté et témoigné en début de soirée ce 8 janvier, que «des militants du groupe terroriste Boko Haram ont tenté de mener une attaque près de la Présidence, mais ont été repoussés par les Forces Armées tchadiennes».
Selon un bilan officiel de cette riposte des Armées tchadiennes, «19 personnes, dont 18 assaillants, ont été tuées» lors de l’attaque contre le Palais présidentiel.
Les assaillants ont été présentés par les officiels tchadiens comme étant un «commando lourdement armé qui comptait 24 membres». Six «blessés côté assaillant, un décès ainsi que trois blessés, dont un grièvement, du côté des Forces gouvernementales» ont également signalés sur les canaux gouvernementaux.
Cette nouvelle tentative de renversement du pouvoir central tchadien à N’Djamena, intervient au moment où les contours de la géostratégie dans le Sahel sont en pleins bouleversements, avec le retrait remarqué de près de 6.000 militaires de l’armée française de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, une sous-région devenue instable sur les plans sécuritaires et politique depuis août 2020.