L’Union générale des journalistes arabes a réitéré, mardi 14 janvier, son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et son appui au « plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire ».
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son Secrétariat général et de son Bureau permanent à Dubaï, l’Union a réaffirmé son « soutien à l’intégrité territoriale du Royaume face au complot séparatiste, appuyé de l’étranger ».
Comme d’habitude, les journalistes à la botte des caporaux du régime militaire algérien n’ont pas tardé à dénoncer cette position de leurs confrères arabes en leur reprochant de mettre leur nez dans les affaires politiques et plus précisant dans le dossier du Sahara marocain que le régime vert-kaki a érigé en priorité de sa politique étrangère.
L’Union a également réitéré son rejet de toute forme et manifestation de séparatisme et de fragmentation dans l’ensemble des pays arabes et exprimé « son refus de toutes les formes de pression, de chantage et de tentatives visant à imposer la subordination, face à la campagne ciblant la nation arabe de la part de certaines puissances mondiales, qui utilisent la liberté de la presse comme outil de pression et de chantage, » a ajouté la même source.
Dans ce sens, le Congrès a affirmé sa pleine conscience de la nouvelle politique colonialiste menée par procuration par certaines parties, au profit de certaines puissances coloniales visant à fractionner les pays arabes à l’instar des cas du Yémen, de la Syrie, de la Libye, du Soudan et de la Somalie. D’autre part, le Congrès a souligné l’impératif de consacrer la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes et de préserver leur dignité afin de faire face aux défis sociaux, politiques et économiques majeurs que connaît la nation arabe.
Durant deux jours, le Congrès a été l’occasion de débattre du plan d’action de l’Union pour les années à venir, de l’élection d’un nouveau Secrétariat général, des moyens de faire face aux effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et de la crise en Ukraine sur la presse arabe, ainsi que des moyens de permettre à l’Union d’assumer son rôle effectif de défendre la liberté et les causes des journalistes et de la presse, ainsi que les causes arabes face aux mensonges et aux rumeurs qui ciblent le monde arabe.