Le Groupe de la Banque mondiale et le Gouvernement du Bénin co-organisent du 17 au 18 novembre à Cotonou, le Sommet régional sur la Transformation Numérique en Afrique de l’Ouest et Centrale, qui réunit des parties prenantes de haut niveau.
Cet événement est un moment clé pour faire le point sur les objectifs de transformation numérique de l’Union africaine à l’horizon 2030, et de convenir d’une Déclaration commune pour accélérer les réformes et les investissements dans le secteur numérique, en vue de favoriser la création d’emplois dans la sous-région, selon un communiqué de la Banque mondiale.
Il permettra également d’identifier un ensemble d’engagements et de mesures concrètes pour encourager l’investissement du secteur privé dans le numérique, tout en offrant une plateforme de partage des bonnes pratiques et d’harmonisation des politiques et réglementations, dans le but de créer des marchés numériques régionaux en Afrique.
Le Sommet, jugé stratégique, vise plus spécifiquement à réduire la fracture numérique pour connecter davantage de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ; à développer les capacités nécessaires en intelligence artificielle dans ces sous-régions et qu’à créer davantage d’emplois numériques grâce à l’accélération de la numérisation et au Marché Unique du Numérique.
Les organisateurs estiment que le numérique est un levier puissant pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), dans la mesure où il améliore la productivité, favorise la croissance inclusive et crée des opportunités d’emploi.
Alors que seulement 15 % des cibles des ODD à l’horizon 2030 ont été atteintes à ce jour, les technologies numériques apparaissent comme des catalyseurs puissants, ayant un impact positif sur 70 % des objectifs, défendent-ils.
Toute en déplorant qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre, seulement 40 % de la population utilise Internet, malgré une couverture réseau existante, la Banque mondiale et le Bénin s’attendent à ce que le Sommet de Cotonou réponde à ce défi par des actions concrètes, dont l’extension du haut débit, la promotion des marchés numériques transfrontaliers et le développement des compétences IA.
