Le dossier du Sahara marocain connait de nouveaux développements majeurs

Le dossier du Sahara marocain connait ces derniers jours, de nouveaux développements à l’approche de la tenue en octobre prochain d’une nouvelle session du Conseil de sécurité de l’ONU dédiée à cette question.

Le 29 juillet dernier, s’est tenue à Paris une rencontre au cours de laquelle de hauts représentants marocains, français américains se sont attelés notamment à mettre au point une feuille de route, en prévision des prochaines discussions du dossier du Sahara au Conseil de Sécurité.

Et le Maroc est convaincu qu’il peut compter sur l’appui des trois membres permanents du Conseil, les USA, la France et le Royaume-Uni qui soutiennent officiellement le plan d’autonomie marocain pour le Sahara, et le considèrent comme «seule base crédible pour une solution politique durable » à ce litige territorial artificiel vieux de plus d’un demi-siècle.

Le Conseiller spécial du président des USA pour l’Afrique, Massab Boulos qui revenait d’une mission en Algérie, troisième étape de sa tournée nord-africaine après la Tunisie et la Libye, était également présent à cette rencontre de Paris, aux côtés de l’ambassadrice du Maroc en France, Samira Sitaïl.

Pour information lors de son séjour le 27 juillet en Alger, l’émissaire américain, Boulos a été reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune et le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, mais il n’a eu aucun contact avec les mercenaires du front Polisario et ne s’était pas non plus, rendu dans les camps de Tindouf, comme le souhaitaient les locataires du palais d’El Mouradia.

Selon certaines indiscrétions Massad Boulos a transmis à Tebboune et ses proches collaborateurs, la position de l’Administration Trump qui défend plutôt les revendications du Maroc dans le litige autour de son Sahara et il aurait même suggéré avec insistance, à ses interlocuteurs algériens de changer de position dans cet épineux dossier.

Parallèlement à la rencontre dans la capitale française, Richard Duke Buchan III, pressenti pour le poste d’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, a promis de faciliter les négociations et de renforcer le partenariat stratégique avec le Maroc, lors de son audition le mardi 29 juillet à Washington, par la commission des Affaires étrangères du Sénat.

Le futur ambassadeur a également réitéré depuis Washington, l’appel de l’administration Trump à engager un nouveau processus de négociations basé sur le plan d’autonomie pour le Sahara Occidental marocain dans le respect de la souveraineté du Royaume chérifien sur l’ensemble de son territoire y compris ses provinces du Sud.

Parmi les autres développements majeurs intervenus dernièrement dans ce dossier, les Etats-Unis ont emboîte le pas au Royaume-Uni et à la France en donnant leur feu vert à de grandes entreprises américaines d’investir dans les provinces sud du Maroc.

Le chemin semble désormais ouvert pour un financement direct de projets économiques au Sahara marocain par le gouvernement fédéral à travers l’institution financière américaine l’International Development Finance Corporation (DFC), au grand dam du Polisario et de son parrain algérien.