Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi a reçu, lundi 10 novembre, les dirigeants de 52 grandes entreprises égyptiennes et internationales spécialisées dans l’outsourcing et les services numériques, lesquels ont signé, la veille, 55 accords avec le ministère égyptien des Communications et des Technologies de l’information, permettant la création de 75.000 postes d’emploi au cours des trois prochaines années.
L’audience a eu lieu à l’issue du Sommet mondial de l’externalisation qui s’est tenu du 09 au 10 novembre au Caire, la capitale égyptienne, a précisé le porte-parole de la présidence égyptienne dans un communiqué.
Ces accords concernent des secteurs variés incluant les centres d’appels, les technologies de l’information, l’analyse de données, l’intelligence artificielle et le support technique. Ils ont été paraphés par 16 entreprises faisant leur entrée sur le marché égyptien et 39 sociétés déjà implantées en Egypte et prévoient y étendre leurs activités.
Le dirigeant égyptien a remercié ses invités pour leur «confiance» matérialisée par la signature des 55 contrats, soulignant que l’accueil de ce sommet mondial par l’Egypte témoigne de la confiance de la communauté internationale dans les capacités de l’Etat égyptien dans ce secteur vital et de son ferme engagement à renforcer sa position de destination attractive pour les entreprises internationales, notamment dans le domaine de l’externalisation.
Il a laissé entendre que l’Egypte était déterminé à élaborer une stratégie numérique nationale afin de transformer le secteur des communications et des technologies de l’information, actuellement axé sur les services, en un secteur productif contribuant à la création d’emplois, à l’augmentation des exportations et à la croissance économique.
De leur côté les dirigeants des entreprises représentées ont exprimé leur vif intérêt pour développer leurs investissements en Egypte, saluant le climat des affaires favorable et les facilités offertes par l’Etat égyptien.
Le président Al Sissi a profité de cette occasion, pour réaffirmer le soutien de son gouvernement aux investisseurs étrangers et sa volonté de lever tout obstacle qu’ils pourraient rencontrer dans leurs opérations en Egypte.
