Un consortium jordanien et turc en passe d’obtenir un marché des TP au Gabon

Un consortium jordanien et turc a signé avec les autorités gabonaises deux protocoles d’accord portant sur la construction d’une cité administrative à Libreville et sur la réhabilitation et/ou la construction en revêtement bitumineux de différents tronçons routiers dans le pays.

La partie gabonaise était représentée par le ministre des Infrastructures, des travaux publics et de l’aménagement du territoire, Jean-Pierre Oyiba et le ministre délégué à l’Economie chargé de la prospective et de la programmation du développement, Noël Mboumba.

D’après un communiqué du ministère des Infrastructures, ces deux protocoles d’accord ont pour objet de préciser, d’encadrer et d’organiser les termes d’une phase préliminaire durant laquelle les parties seront amenées à échanger des informations relatives aux projets.

Des engagements ont été pris de part et d’autre. L’Etat gabonais devrait mettre à la disposition du consortium l’ensemble de la documentation nécessaire concernant lesdits projets (données techniques, géologiques, études de faisabilité, études d’impact environnemental…).

Pour leur part, les sociétés Corpus capital international Inc. et Tanmu for developpement and Asset management sont contraintes de faire, à la partie gabonaise, une proposition globale de développement des projets. Cette proposition ne sera soumise qu’au cas où les deux sociétés jugent les projets gabonais réalisables sur la base de la documentation qu’elles auront reçue. Dans ce cas, leur feuille de route devrait tomber sur la table du gouvernement dans une échéance d’une année après l’envoi de la documentation.

Les deux protocoles d’accord qui entrent en vigueur à la date de leur signature courent sur une période de douze mois.

Au Gabon, les autorités se lancent véritablement dans le développement socio-économique du pays avec plusieurs chantiers en cours. Récemment, c’est le consortium chinois One Holding Group Limited qui a obtenu un contrat pour la construction de 200 mille logements sociaux  dans plusieurs villes du Gabon et d’autres travaux publics.