Analyse à Tunis du secteur financier de l’Afrique du nord

La Tunisie accueille les 27 et 28 février, un dialogue portant sur le développement et l’intégration du secteur financier en Afrique du nord.

L’idée est d’offrir aux institutions financières nationales et aux organismes de financement du développement de la zone, un cadre d’échange permettant une compréhension mutuelle des besoins et une meilleure appréciation du type de soutien à apporter.

Elle comporte un double objectif  qui est d’abord de faciliter les évolutions structurelles de l’écosystème financier et ensuite d’améliorer les stratégies d’investissement en Afrique du nord.

Les échanges de Tunis, qui s’ouvrent ce mercredi, portent notamment sur l’inclusion la finance digitale, le rôle des marchés de capitaux et des investisseurs institutionnels, l’intégration financière régionale, la finance verte ainsi que l’émergence d’instruments financiers innovants.

Les travaux seront sanctionnés par des recommandations et les actions prioritaires, qui aideront à définir les stratégies des partenaires au développement en faveur du secteur financier.

Pour le comité d’organisation, le but visé est de renforcer le rôle joué par le secteur de la finance dans les économies nord-africaines, considéré comme une priorité de la Banque africaine de développement.

Organisé par la Banque africaine de développement (BAD), en collaboration avec le Partenariat « La Finance au service de l’Afrique » (MFW4A), l’étape tunisienne de ce dialogue est la dernière d’une série de quatre événements régionaux.

Le premier dialogue a été organisé fin septembre 2018 à Abidjan en Côte d’Ivoire pour le compte de l’Afrique de l’ouest, suivi des deux autres étapes régionales qui se sont tenues en octobre 2018 à Nairobi (Kenya), pour l’Afrique australe et en janvier 2019 à Libreville (Gabon), pour l’Afrique centrale.

A noter que le Partenariat «Making Finance Work for Africa» (MFW4A) a pour vocation de coordonner les efforts de développement du secteur financier sur le continent entre les gouvernements africains, le secteur privé et les partenaires au développement.