Le Maroc met les bouchées doubles pour soutenir son cadre d’investissement

La première session de la Commission nationale des investissements (CNI) au titre de 2019, s’est tenue ce mercredi à Rabat, sous la présidence du chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani.

Durant les travaux, les membres ont pu examiner 28 projets de conventions d’investissement et d’avenants, pour un budget global de 23 milliards de dirhams. Ces projets, une fois mis en exécution peuvent contribuer à la création de 4.346 emplois directs, a-t-on appris.

Le premier ministre a indiqué que les projets retenus touchent plusieurs secteurs vitaux du royaume dont l’industrie, le tourisme, le divertissement, la santé, le transport et les infrastructures.

«Ces projets, a-t-il dit, reflètent la confiance dont jouit le Royaume auprès des investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que les acquis qu’il a réalisés sur les plans politique, institutionnel, économique et social».

La répartition des investissements place le secteur du transport et des infrastructures en 1ère position avec 9,64 MMDH, soit 42% du coût des investissements projetés.

Cette réunion de la CNI intervient dans un contexte marqué par une dynamique dans le milieu des affaires au Maroc, a relevé El Othmani, réitérant la détermination de son gouvernement à continuer à mettre en œuvre l’ensemble des réformes structurelles visant à promouvoir l’investissement et à renforcer la confiance des investisseurs privés dans le climat des affaires au Maroc.

Parmi ces réformes, il a cité notamment  le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI) et le parachèvement prochain d’une série de réformes législatives visant à actualiser et moderniser l’arsenal juridique relatif au monde des affaires et à promouvoir l’image du Maroc comme destination de prédilection des investisseurs.

In fine, le Maroc compte accéder à l’horizon 2021, au top 5 des économies mondiales classées dans le rapport annuel de la banque mondiale du Doing Business.