La banque mondiale octroie une aide de 392 millions de dollars à Madagascar

La Banque mondiale va débloquer une somme de 392 millions de dollars en faveur de Madagascar, a annoncé le président malgache, Andry Rajoelina, lors d’une conférence de presse commune avec le président de la Banque mondiale, David Malpass, tenue cette semaine à Antananarivo.

« La Banque mondiale est à l’écoute des priorités énoncées dans le cadre de l’initiative pour l’émergence de Madagascar (IEM) puisque vous avez approuvé un financement total de 392 millions de dollars (351 millions d’euros) pour Madagascar », s’est réjouit Andry Rajoelina,

« Ces 392 millions de dollars auront un impact concret et durable dans la vie sociale du pays car ils seront directement investis » dans les « défis prioritaires » du pays, a-t-il poursuivi.

Concrètement, ce financement sera réparti entre quatre secteurs, notamment l’aide aux familles démunies (90 millions de dollars), l’amélioration de l’accès à l’électricité (150 millions de dollars), la sécurisation des titres fonciers (52 millions de dollars) et une aide budgétaire à hauteur de 100 millions de dollars.

De son côté, David Malpass a précisé que « la Banque mondiale octroie des financements chaque année à Madagascar, mais c’est la première fois qu’elle accorde une aide budgétaire de 100 millions de dollars ». Ce responsable a relevé la « stabilité » dont jouit actuellement le Madagascar et qui serait une « énorme opportunité ». Il a annoncé, dans la foulée, un soutien supplémentaire de 450 millions de dollars qui pourrait intervenir courant juin prochain.

Rajoelina a accédé au pouvoir fin 2018. Son programme pour l’émergence de Madagascar a pour objectif de sortir le pays de l’extrême pauvreté qui touche les trois quarts de la population.

Dimanche 28 avril, le président malgache a présenté le bilan de ses 100 jours à la tête du pays. Dans son discours, lors d’une cérémonie solennelle qui a réuni plus de 60.000 personnes au Palais des sports de Mahamasina, à Antananarivo, il a vanté les réalisations déjà à son actif et promis de nouvelles mesures, dont l’augmentation du SMIG.