La CEDEAO veut évaluer son climat des affaires

Une fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été lancée en fin de semaine dernière à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Lancée dans le cadre d’un atelier technique, cette fichevise l’amélioration du climat des Affaires dans la Zone CEDEAO.

Selon Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale en charge de la promotion du développement du secteur privé, cette fiche permettra au pays ouest africains de mieux évaluer leur climat d’affaires.

« Il s’agit de faire le point sur un certain nombre d’indicateurs de réformes qui ont été sélectionnées au cours d’un atelier tenu à Lagos en vue d’accentuer les efforts qui sont en cours au niveau de chaque pays membre de l’organisation », a indiqué Olivier Buyoya.

Pour la mise en œuvre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO, les pays devront, entre autres, mettre sur pied un Comité national à cet effet avec des représentants clés du secteur privé et faire évaluer les réformes par des experts, apprend-t-on de la Banque mondiale.

La fiche d’évaluation repose sur trois piliers, a fait noter Craig Giesze, juriste international auprès de la Banque mondiale. Il s’agit des critères d’évaluation diagnostique élaborés sur la base des meilleures pratiques internationales,  d’un processus consultatif et de suivi des réformes et de l’apprentissage par les pairs.

Le projet vise à lever les contraintes et les barrières à l’investissement en Afrique de l’Ouest, notamment celles liées aux investisseurs étrangers, l’accès au marché et les processus administratifs lourds et non transparents, souligne l’institution de Bretton Woods.

L’atteinte de ces objectifs, précise la même source, devrait permettre d’approfondir l’intégration des investissements, notamment les investissements intra régionaux et les Investissements directs étrangers (IDE) dans les marchés des investissements et des services en Afrique de l’Ouest.

L’autre objectif est de renforcer l’intégration sous régionale à travers l’amélioration du cadre régional de politique d’investissement, particulièrement l’élimination des barrières à l’entrée des investissements dans chaque État membre.