Maroc-Nigeria: L’ANRE et la NERC entament une coopération dans la régulation du secteur de l’Électricité

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) au Maroc et la Commission de la régulation de l’électricité (NERC) au Nigeria ont établi, mercredi à Rabat, les bases d’un accord de coopération dans le cadre de leurs missions de régulation du secteur électrique.

Une délégation nigériane, conduite par le sénateur Gabriel Torwua Suswam, président de la Commission de l’Energie au sein du Parlement de la République Fédérale du Nigeria, s’est ainsi entretenue avec les membres du Conseil de l’ANRE, présidé par Abdellatif Bardach, sur les modalités de cet accord de coopération visant à promouvoir l’échange et le transfert d’expériences entre les deux régulateurs.

Cet échange s’est déroulé en présence du vice-président de la NERC, Musiliu O. Oseni et des membres commissaires de l’organe nigérian de régulation.

A l’issue de cette rencontre, le président de l’ANRE a confié à la presse que le Maroc et le Nigeria partagent une vision commune pour la consolidation d’une coopération stratégique sous l’égide du Roi Mohammed VI et du président de la République Fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari.

Dans le cadre de cette dynamique, l’ANRE et la NERC ont une ferme volonté de renforcer les liens de coopération et de travailler ensemble, a-t-il souligné, précisant que la « réussite de cette démarche se fera à travers l’échange mutuel de nos expériences respectives et des bonnes pratiques en matière de régulation de l’électricité ».

L’accord va définir un cadre très clair et concret à tous ces efforts, a relevé M. Bardach, notant que ce cadre s’articule autour des mécanismes de régulation et du cadre institutionnel et réglementaire du secteur de l’électricité en vue d’atteindre les objectifs respectifs des stratégies énergétiques des deux pays.

Pour sa part, le vice-président de la NERC, M. Oseni a déclaré que les deux institutions ont « beaucoup de choses à partager et à échanger pour le développement du secteur de l’électricité en Afrique», affirmant qu’«en travaillant de concert, il sera plus facile d’établir les textes de régulations de l’électricité dans le continent».