L’Algérie et l’Italie signent plusieurs accords de partenariat

L’Algérie et l’Italie ont signé ce lundi 18 juillet à Alger, 16 accords et mémorandums d’entente, à l’occasion du quatrième sommet intergouvernemental algéro-italien tenu au siège de la Présidence.

Les travaux de cette rencontre ont été coprésidés par le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune et le président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, en visite de travail à Alger.

Il s’agit de protocoles d’accord dans les domaines de la prévention et de la lutte contre la corruption, des travaux publics, des start-up, de l’industrie pharmaceutique, de la coopération industrielle, du développement social, de l’égalité des chances, du développement et de la famille, ainsi que de la protection du patrimoine historique.

A cela s’ajoute des protocoles de coopération dans le domaine de l’énergie et des énergies renouvelables, et dans le secteur de la justice ; ainsi des déclarations d’intention relatives à la recherche scientifique et au domaine diplomatique.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Tebboune a évoqué, entre autres, la signature prochaine d’un important partenariat de 4 milliards de dollars, accompagné d’une hausse des livraisons de gaz algérien à l’Italie.

Il s’est félicité de ses entretiens avec Draghi, qui ont permis d’aborder «les questions bilatérales et les questions d’intérêt commun dans la région du Maghreb, auxquelles nous accordons un intérêt particulier avec nos amis italiens».

Mario Draghi, qui s’est rendu pour la seconde fois à Alger cette année, a déclaré que «l’Algérie est un très important partenaire pour l’Italie dans les domaines de l’énergie, de l’industrie et des affaires, en sus de la lutte contre la criminalité et l’instauration de la sécurité en Méditerranée».

Les dirigeants algériens qui n’ont pas encore digéré le retentissant camouflet qui leur a été infligé par l’Espagne qui s’est ouvertement alignée sur la position du Maroc dans le dossier du Sahara, ont accéléré le rapprochement de leur pays avec l’Italie aux dépends des intérêts économiques de l’Espagne, une sorte de vengeance non avouée.