Alliances commerciales post-Brexit : Le Royaume-Uni fait des yeux doux à l’Afrique francophone au Sud du Sahara via un Forum

Le Royaume-Uni continue de reformater la carte de ses alliances économiques depuis le Brexit. Ces 19 et 20 octobre, des décideurs francophones d’Afrique centrale et de l’ouest ont rendez-vous à Londres avec une kyrielle de patrons d’entreprises britanniques s’intéressant à l’Afrique sub-saharienne.

«UK-Francophone West and Central Africa Trade and Investment Forum»: c’est le nom d’un Forum inédit sur le commerce et l’investissement organisé par DMA (Developping Market Associate), UKEF (UK Export Finance) et le DIT (Department of International Trade).

Une initiative commerciale qui rassemble à Londres huit Etats africains et près de 500 opérateurs économiques britanniques ayant une expérience avérée sur l’Afrique (Ouest et Centre). Des séances Government to Business (G-to-B) serviront de canaux de discussions aux participants ainsi que des sessions spéciales.

Ce Forum afro-britannique se veut une plateforme pour approfondir ou nouer des partenariats avec le monde des affaires britannique. Avec une fixation qui sera mise sur les fonds d’investissements et opérateurs économiques britanniques pour muscler in fine les investissements du Royaume-Uni en Afrique francophone de l’ouest et centrale. Ces deux sous-régions sont traditionnellement tournées vers la France, la Belgique, la Chine ou encore l’Inde et la Turquie.

Le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée-Conakry, le Niger, le Sénégal et le Togo sont représentés à un haut niveau à ce carrefour d’affaires centré autour de thématiques comme les infrastructures, l’énergie, l’éducation, les services financiers, l’économie bleue, et la santé.

L’«UK-Francophone West and Central Africa Trade and Investment Forum» 2022 accueillera entre autres, une session dédiée au Togo en perspective de l’offre publique et privée du Royaume-Uni à l’opérationnalisation de la ‘Feuille de route gouvernementale 2020-2025’. Une Feuille de route qui ambitionne de réaliser d’ici à 2025, un projet de construction de 20.000 logements à des prix abordables destinés aux Togolais.