La Guinée-Conakry souhaite recentrer les mines dans son économie

La 7ème édition du «Symposium Mines Guinée» (plus grand évènement national consacré à la promotion de l’industrie minière en Afrique de l’Ouest) prend fin ce jeudi en terre guinéenne, avec l’espoir d’avoir attiré un autre regard sur les mines dans ce pays ouest-africain.

Placé sous le  thème «Optimiser l’industrie minière pour catalyser le développement socio-économique de la Guinée», ce symposium de trois jours, a vu la participation de 3.000 investisseurs miniers venus de l’étranger et des représentants des sociétés minières implantées en Guinée.

Ces professionnels nationaux et internationaux des mines ont échangé durant 72 heures sur les enjeux et la problématique de l’exploitation minière en Guinée-Conakry, et son impact dans le développement socio-économique du pays. 

Les intervenants ont insisté sur la nécessité d’un début de transformation locale de ces mines dans l’optique d’ajouter une plus-value à l’économie guinéenne.

«La Guinée a, dans sa politique stratégique minière, œuvré pour favoriser l’investissement, avec un Code minier très attractif qui consacre en plus des avantages douaniers et fiscaux, des exonérations pour toutes les sociétés en phase non seulement d’exploitation, mais aussi du développement de projet minier», a vanté le ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba pour faire du teasing à l’endroit de potentiels investisseurs. 

Selon des statistiques officielles provenant du monde minier, la Guinée a exporté en 2021 «un total de 88 millions de tonnes de bauxite, principal minerai dont regorge son sous-sol. 

Actuellement, le prix de la tonne de bauxite est négocié à 35 dollars, ce qui rapporte chaque année, à la Guinée, trois milliards de dollars injectés dans les caisses de l’Etat». 

Le sous-sol de la Guinée regorge de ressources minières et plusieurs grands fleuves d’Afrique de l’ouest prennent leur source dans ce pays, ce qui lui vaut le surnom de château d’eau d’Afrique occidentale. En revanche, la majorité des populations guinéennes demeurent pauvres en dépit de ces richesses naturelles.