Une quarantaine de rebelles burundais éliminés dans l’Est de la RDC

Les forces conjointes de la République démocratique du Congo (RDC) et du Burundi ont annoncé avoir tué, vendredi 25 novembre, 40 rebelles burundais militant au sein des Forces nationales de libération (FNL), le mouvement armé burundais dirigé par le général autoproclamé Aloys Nzabampema qui s’active depuis de nombreuses années à l’Est de la RDC.

Les deux armées ont «attaqué farouchement l’ennemi et l’ont délogé de toutes les 4 collines surplombant la localité de Nabombi qui était jadis le poste de commandement et la base logistique de Monsieur Aloys Nzabampema», a déclaré le porte-parole de l’opération, Marc Elongo-Kyondwa, lors d’un point de presse tenu dimanche à Bukavu.

L’ennemi, a-t-il ajouté, a «subi une forte perte en hommes et matériels et 40 assaillants ont été neutralisés», lors de cette «opération offensive à haute intensité», dans les hauteurs de la province du Sud-Kivu.

Les forces burundaises ont été déployées depuis août dans le Sud-Kivu, conformément à une décision prise en juin dernier, par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) de déployer une force régionale à l’Est de la RDC pour y combattre les groupes armés présents dans cette partie du pays depuis au moins deux décennies.

Une autre opération menée par les forces conjointes congolaises et ougandaises, vendredi dernier dans la vallée de Mwalika dans la chefferie de Bashu (Nord-Kivu), aurait permis de libérer une trentaine d’otages des mains des terroristes ADF (Forces démocratiques alliées), un groupe armé ougandais hostile au président ougandais, Yoweri Museveni, qui est responsable de nombreux massacres de civils dans l’Est de la RDC.

La RDC qui soupçonne Kigali de soutenir activement la rébellion M23 dans le Nord-Kivu, a refusé que le Rwanda participe à la force régionale, même si  les autorités rwandaises ont toujours nié les accusations de Kinshasa.