Lancement en Côte d’Ivoire de l’affichage des prix plafonnés dans les boutiques et supérettes

Le Conseil national de lutte contre la vie chère(CNLVC) en Côte d’Ivoire, a procédé ce mercredi 13 décembre à Abidjan-Yopougon, au lancement de l’opération nationale d’affichage, dans les boutiques et supérettes, des prix plafonnés de certains produits de grande consommation.

La Secrétaire exécutive du CNLVC, Ranie-Didice Bah-Koné qui a présidé la cérémonie, a laissé entendre que «toutes les directions régionales du ministère en charge du Commerce recevront des affiches qui seront placardées dans toutes les boutiques et supérettes du pays quelle que soit leur taille».

Défendant l’importance de l’affichage des prix, Bah-Koné a expliqué que «le but est d’apporter au plus près des populations la bonne information sur les prix plafonnés de certains produits de grande consommation».

Dans ce cadre, elle a invité les populations à dénoncer les points de vente qui ne respecteraient pas cette mesure. «En cas de constatation de non-respect des prix plafonnés, les consommateurs peuvent appeler au 1343, un numéro vert anonyme, afin que les contrôleurs de la Brigade de Contrôle rapide (BCR) se déploient sur le lieu où est constatée l’infraction et délivrent des contraventions. Car le consommateur ne doit pas payer le prix cher», a-t-elle soutenu.

Selon la gravité de la situation, les contrevenants encourent des sanctions allant d’une amende de 50.000 à 100 millions de FCFA, à une peine d’emprisonnement, en passant par la fermeture de la boutique pour quarante-huit heures.

Les produits concernés par l’initiative du Conseil national de lutte contre la vie chère sont la viande de bœuf, les pâtes alimentaires, le riz, l’huile de table, la tomate concentrée, le sucre et le lait en poudre. La mesure de plafonnement des prix couvre la période du 16 novembre 2022 au 15 février 2023.

Ce n’est pas une première pour les autorités ivoiriennes d’encadrer les prix de certaines denrées alimentaires de base en vue de protéger les consommateurs. Cette démarche, expliquent-elles, s’inscrit dans la dynamique de la lutte contre la vie chère et les hausses des prix anarchiques.