La BEI plaide pour les énergies renouvelables en masse en Afrique

Les changements climatiques ont de sévères répercussions sur le quotidien des populations africaines, révèlent les conclusions de la première édition africaine de l’enquête sur le climat initiée par la Banque européenne d’investissement (BEI) qui plaide pour des énergies renouvelables en masse en Afrique.

L’enquête menée dans dix pays africains auprès de plus de 6.000 personnes, âgées de 15 ans et plus, entre le 1er et le 25 août 2022, a conclu en  la nécessité de développer le secteur des énergies renouvelables dans le continent noir.

Selon cette étude, 88% des Africains interrogés estiment que les changements climatiques ont déjà des répercussions sur leur quotidien, alors que 61% d’entre eux ont déclaré que leurs revenus ou leurs moyens de subsistance ont été sérieusement affectés par ces changements.

«Ces pertes sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans», note le document.

Interrogés sur la source d’énergie dans laquelle leur pays devrait investir, 76% des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait être donnée aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13%), indique la BEI.

«Les résultats de l’enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation à ses effets, ont été au cœur des débats, avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds (pertes et préjudices) pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques’’, rappelle le rapport de la BEI.