La CEDEAO disposée à «aider le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme»

Le chef de l’Etat bissau-guinéen et président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embalo est arrivé mercredi à Ouagadougou, où il compte apporter son «soutien» au Burkina Faso face à la violence terroriste, a indiqué la Présidence burkinabè.

Embalo qui s’est entretenu avec le Président la de transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a déclaré à l’issue de cette rencontre, avoir été rassuré de la bonne conduite de la transition et réaffirmé la disponibilité de «l’organisation ouest-africaine à soutenir et à accompagner le Burkina Faso dans la lutte engagée contre le terrorisme», indique la Présidence burkinabè dans un communiqué.

Embalo a souligné la nécessité de poursuivre les échanges avec les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO et aussi avec les différents partenaires, pour apporter du soutien dans les meilleurs délais au Burkina.

Arrivé au pouvoir après le renversement du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Traoré a promis de respecter les engagements pris par son prédécesseur à l’égard de la CEDEAO sur l’organisation d’élections et un retour des civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024.

Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement endeuillé par des attaques jihadistes qui ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers. Ces attaques de groupes armés liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda visant militaires et civils se sont multipliées ces derniers mois, essentiellement dans le Nord et l’Est du pays.

Le capitaine Ibrahim Traoré, s’est donné pour objectif «la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes». Il a salué récemment  la reconquête de la ville de Solenzo dans le Nord-ouest du Burkina.