L’ONU et des Etats africains réfléchissent sur les moyens de stopper la prolifération des armes légères 

La capitale du Kenya, Nairobi abrite depuis hier mardi 16 mai, une réunion entre l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des Etats africains, consacrée à lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre sur le continent.

Les 15 Etats membres du Centre régional sur les armes légères pour la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les Etats limitrophes (RECSA) prennent part à cette rencontre, aux côtés du Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA).

Les trois jours de travaux prévus seront consacrés à l’examen des moyens appropriés pour prévenir le détournement des armes légères et de petit calibre destinées à des activités illégales et de contribuer ainsi à la mise en œuvre de l’initiative «Faire taire les armes» de l’Union africaine (UA).

A l’ouverture des travaux ce mardi à Nairobi, Ivor Richard Fung, responsable de la division des armes conventionnelles à l’UNODA, a souligné la nécessité de muscler les réglementations nationales sur les armes, avec pour point d’orgue le marquage des armes «afin qu’elles reçoivent une identité spécifique pour pouvoir être facilement retrouvées et récupérées».

D’autres personnalités ont invité les participants à prendre en compte le «facteur humain» dans la mise en place des mécanismes de lutte contre la prolifération de ces armes.