Le duo Tebboune/Chengriha en train de transformer l’Algérie en «Etat voyou»

L’acharnement des hauts dirigeants algériens et à leur tête le duo diabolique Tebboune/Chengriha, à faire perdurer le vieux litige territorial autour du Sahara marocain, ne fait qu’accélérer l’isolement international de l’Algérie et pourrait même transformer ce pays maghrébin en un «Etat voyou».

Selon un ancien diplomate occidental qui était en poste à Alger, le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui n’agit que sous les ordres d u vieux général, Saïd Chengriha, Chef d’Etat-major de l’armée algérienne, a sérieusement entamé la crédibilité de l’Etat algérien à coups de mensonges et de promesses non tenues à l’interne comme à l’externe.

Evoluant sous les commandes de ces deux dirigeants inséparables, l’Algérie se fait partout des ennemis et des adversaires notamment avec ses voisins immédiats en Afrique du Nord (Maroc) et au Sahel (Mali, Niger etc.) et en Europe du Sud (Espagne, France…).

Si à l’interne, le régime politico-militaire algérien a réussi à museler toutes les voix critiques et les opposants par un recours excessif à l’usage de la force, sa diplomatie totalement obsédée par le dossier du Sahara marocain, se distingue ces dernières années, par la cacophonie, les  surenchères politiques et économiques et n’hésite pas à proférer des menaces de sanctions et de représailles contre tout pays osant s’aligner sur la position marocaine.

Au final, ajoute le même diplomate, ces maladresses ont décrédibilisé le régime algérien au plan politique et diplomatique et lui font perdre du terrain sur le plan géostratégique au bénéfice du voisin marocain.

C’est actuellement le cas dans la zone très sensible du Sahel où notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont coupé le cordon ombilical avec l’Algérie et tentent un rapprochement accru avec le Maroc qui fait plutôt preuve de sérieux et de transparence dans ses relations extérieures.

Ces pays ouest-africains sont en train de changer le fusil d’épaule après s’être rendu compte des visées hégémoniques du régime algérien qui ne cherche en réalité, qu’à leur imposer son leadership au détriment de leur souveraineté et de leurs intérêts suprêmes sans nul concession de sa part.

Si le Burkina Faso compte déjà un consulat général à Dakhla, le Mali et le Niger ne tarderont pas à installer leurs missions diplomatiques à Dakhla ou à Laâyoune au sud du Maroc, au grand dam du Polisario et de son sempiternel parrain algérien.