L’UNESCO justifie l’inscription des Bijagos sur la liste du patrimoine mondial

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a livré ce 15 juillet des explications relatives à l’inscription de l’archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, sur la liste du patrimoine mondial.

Intitulé «Ecosystèmes côtiers et marins de l’archipel des Bijagos – Omati Minho», ce nouveau site comprend une série d’écosystèmes littoraux et marins qui «représentent certains des environnements marins et intertidaux les mieux préservés de la région», expliquent les experts de l’UNESCO en charge du patrimoine mondial.

L’archipel couvre plus de 10.000 km², englobant d’immenses bancs de sable et vasières. Il est formé de 88 îles et îlots dont seulement une vingtaine sont habités de façon permanente, renseignent les autorités bissau-guinéennes, en vantant le potentiel touristique de cette localité insulaire.

Au large des côtes Atlantique de l’Afrique occidentale, l’archipel des Bijagos est le seul «deltaïque actif» sur cette façade maritime, et l’un «des rares de ce type dans le monde», détaillent encore les experts susmentionnés.

Doté d’une «biodiversité exceptionnelle et profondément lié aux modes de vie traditionnels locaux», l’archipel des Bijagos présente par ailleurs une biodiversité exceptionnelle. Le site abrite de nombreuses espèces rares et menacées, notamment «les tortues vertes et luth, les lamantins d’Afrique de l’Ouest, ainsi que plusieurs espèces de dauphins.

Chaque année, plus de 870.000 oiseaux de rivage migrateurs utilisent l’archipel comme site d’escale ou d’hivernage essentiel», se félicite l’UNESCO.

En faisant un zoom spécial sur l’île de Poilao, qui fait partie de l’archipel susmentionné. Cette île est considérée comme un site de ponte d’importance mondiale pour les tortues marines, en particulier les tortues vertes, «ce qui en fait un point central des efforts de conservation dans la région», rappelle l’institution spécialisée de l’ONU basée à Paris (France).