La BAD coprésidera le prochain Sommet sur la cuisson propre en Afrique prévu en mai prochain, à Paris

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé jeudi dans un communiqué, que son président, Akinwumi Adesina, coprésidera le 14 mai à Paris, le Sommet sur la cuisson propre en Afrique, aux côtés de la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, du Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, et du directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol.

Cet événement, le premier du genre, est destiné à faire de l’année 2024 un tournant pour l’accès à la cuisson propre en Afrique et réunira des leaders mondiaux représentant des gouvernements, le secteur privé et la société civile.

La BAD précise dans son communiqué, que, selon les estimations, quatre Africains sur cinq préparent leurs repas sur des feux ouverts et des fourneaux traditionnels, en utilisant du bois, du charbon de bois, des excréments d’animaux et d’autres combustibles polluants ; alors que ces pratiques ont des effets dévastateurs sur la santé des hommes et l’environnement. Quelques 600 000 Africains, principalement des femmes et des enfants, meurent chaque année de la pollution de l’air intérieur.

Le patron de la BAD, «heureux de coprésider le Sommet sur la cuisson propre en Afrique aux côtés d’éminents dirigeants mondiaux», a souligné que «l’accès à une cuisson propre n’est pas seulement une question d’énergie. Il s’agit d’un droit humain fondamental et de la promesse d’un avenir plus sain et plus durable». Adesina a assuré que son institution «est déterminée à s’attaquer de front à ce défi».

Pour sa part, le Directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol a déclaré que «la présidente Suluhu Hassan, le Premier ministre Støre et moi-même sommes ravis d’accueillir M. Adesina (…) comme coprésident du sommet», précisant que la BAD a participé aux premiers préparatifs de cet événement et a été un partenaire essentiel de l’AIE sur la question de la cuisson propre.

Le soutien de la BAD, a-t-il assuré, «constituera un apport inestimable à ce sommet majeur, qui vise à formuler des recommandations politiques fortes et des engagements financiers supplémentaires, tout en consolidant la cuisson propre comme une priorité mondiale pour les années à venir».

L’AIE estime que l’objectif de parvenir à un accès universel à la cuisson propre dans le monde d’ici 2030 améliorera la santé et évitera 2,5 millions de décès prématurés chaque année.