Plaidoyer tous azimuts pour la levée des sanctions régionales et continentales imposées à Libreville par diverses instances depuis 2023

Le gouvernement gabonais l’Etat du Gabon poursuit sur le plan interne comme externe, un plaidoyer accru pour la levée des sanctions régionales et continentales imposées par plusieurs instances au Gabon, depuis le coup d’Etat ayant évincé du pouvoir le régime Ali Bongo le 30 août 2023.12

En visite de «travail et d’amitié» de 72H en Côte d’Ivoire depuis hier jeudi 11 avril, le Président gabonais, Oligui Nguema a «sollicité l’appui d’Alassane Dramane Ouattara afin de plaider en faveur de la levée des sanctions de l’Union Africaine (UA) qui pèsent sur le Gabon».

Dans le même élan, quelques heures avant de s’envoler vers Abidjan, Oligui Nguema a reçu une délégation de la Commission de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) conduite par son président, Gilberto Da Piedade Verissimo.

Ce dernier a requis auprès de l’Etat gabonais «la désignation d’un représentant du Gabon afin de l’accompagner dans le processus du plaidoyer explicatif à l’UA sur la levée des sanctions» infligées à ce pays d’Afrique centrale au sein de la CEEAC.

Cette démarche de la CEEAC est le prolongement des résolutions d’un Sommet de l’institution tenu le 9 mars 2024 à Malabo, «au regard de l’évolution positive et du caractère inclusif du processus de Transition au Gabon».

Par ailleurs, poursuivant le même objectif de levée des sanctions, le vice-président de la Transition du Gabon, Joseph Owondault Berre, a reçu en audience ce jeudi à Libreville, une délégation parlementaire de la CEMAC (sous-communauté d’Afrique centrale) conduite par Evariste Ngamana, Président du parlement de la CEMAC.

«Le fonctionnement de la communauté CEMAC et l’appréciation positive de la Transition en cours ainsi que le bon déroulement du Dialogue inclusif» ont été au centre des échanges entre les deux parties.

Le pouvoir de Transition au Gabon souhaite doter le pays d’institutions crédibles et consensuelles d’ici 2025, pour la tenue d’élections pacifiques et démocratiques.