L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé, hier mardi, avoir désigné le Bénin pour accueillir la prochaine Mission économique et commerciale de la Francophonie (MECF), qui se tiendra en juin 2025 à Cotonou, la capitale béninoise.
« La candidature du Bénin a été retenue à l’issue d’une évaluation basée sur des critères techniques précis liés à un cahier des charges, aux conditions d’organisation d’une MECF, notamment sur les plans politique, sécuritaire et sanitaire tout en tenant compte de la rotation géographique des MECF », explique l’OIF dans son communiqué.
Ce choix, ajoute-t-elle, « reflète également la dynamique économique du Bénin et sa volonté d’attirer des investissements internationaux, notamment dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’agriculture et les services numériques ».
Le Bénin se distingue par son environnement favorable aux affaires, sa stabilité politique et sa position stratégique en tant que hub régional en Afrique de l’Ouest, a insisté l’organisation, affirmant aussi que cette édition sera l’occasion de promouvoir son potentiel et de créer un cadre unique pour les investisseurs, les entreprises et les institutions économiques francophones désireuses de nouer des partenariats stratégiques.
Il s’agit d’une première pour l’Afrique de l’Ouest d’accueillir cet événement emblématique dédié au développement des échanges économiques et commerciaux entre les pays francophones.
L’OIF rappelle que les MECF, son initiative phare, visent à renforcer les opportunités d’affaires et d’investissement entre les pays francophones, tout en accompagnant les entreprises dans leur diversification vers de nouveaux marchés.
Depuis leur lancement, les MECF se sont tenues dans des régions stratégiques telles que l’Asie du Sud-Est, l’Afrique centrale, le Moyen-Orient, l’Europe centrale et orientale et l’Amérique du Nord.
Le modèle renouvelé des MECF, ajoute le communiqué, met l’accent sur une organisation plus ciblée et stratégique, notamment sur un financement accru des entreprises participantes, une coopération renforcée entre l’OIF et le pays hôte, et une collaboration étroite avec le secteur privé pour maximiser les retombées économiques.
L’OIF compte 93 États et gouvernements, dont 56 membres, 5 membres associés et 32 observateurs.